Girls in the Shade – Un instant suspendu en noir et blanc au Vietnam

ACAT PHOTOS

6/25/20253 min temps de lecture

Girls in the Shade

Une photographie en noir et blanc captée au Vietnam
🎧
Conseil d’écoute : Electric Feel – TEEMID – à lancer pendant la lecture si vous le souhaitez parce que c'est la musique que j'associe à cette photo, à cette période.
Libre à vous de mettre ce que vous voulez et de chercher d’autres émotions ;)

Aujourd’hui, j’ai choisi de partager cette photo prise au Vietnam, le 28 avril 2024, à exactement 18:00:02.
Je déambulais le long de la promenade en bord de mer à Nha Trang.
Je ne les ai pas juste vues, je les ai vraiment remarquées.
Je n’ai pris qu’un seul cliché. Je ne voulais surtout pas être vue, ni les déranger. Je voulais respecter la scène, leur moment.

Je les ai trouvées rock’n’roll. Je les ai trouvées belles.
Et d’un coup, elles m’ont semblé incarner quelque chose de plus grand.
Un symbole. Un vrai moment de vie dans une jeunesse intemporelle.

Il y a des gens, des scènes, des instants qui, sans le vouloir, vous renvoient un message puissant.
Un de ceux qui ébranlent, dans le meilleur comme dans le pire.

C’est beau. C’est parfois violent aussi.
Ça nous ramène à nous-mêmes, petits égocentriques qu’on est tous un peu, chacune(e) à sa manière ;)
Qu’on soit extravagants ou discrets, ça tape toujours quelque part.

J’adore ce contraste. C'est petites choses qui viennent nous remuer.

Le rêve a définitivement plusieurs dimensions, définitions, contextes.
Mais ce qui le déclenche ne renvoie jamais le même message à celui qui l’observe.
Et c’est ça que j’aime aussi dans la photo : cette possibilité de capter l’instant, sans jamais pouvoir vraiment le posséder.

Je crois qu’il y a parfois ces photos qu’on "prend", mais ce sont clairement elles qui finissent par nous prendre et nous embarquer plus loin.
Chaque image qu’on capture dit un peu de nous je pense.
Ce jour-là, j’ai vu deux jeunes femmes.
Mais ce que j’ai vraiment vu, c’est finalement un miroir.
De ce qu’on aime.
De ce qu’on reconnaît.
Parce que ce sont des attitudes, des codes, un langage qui s’adresse à nous et malgré nous.

Un mot sur le noir et blanc

J’adore, évidemment. C’est extrêmement esthétique, artistique, presque même intellectuel dans un sens.
Parce que c’est un héritage ancré aussi : l’histoire, en images, en photos, s’est d’abord écrite en noir et blanc.
Il y a un effet psychologique, un symbole visuel fort, qui crée une forme d’intemporalité. C’est puissant.

Et pour ceux qui me connaissent, ce n’est pas un réflexe de faire du noir et blanc — d’abord parce que je ne suis pas vraiment une intellectuelle 😂
Néanmoins, ça reste une vraie démarche réfléchie (un peu, beaucoup trop peut-être).

J’aime la couleur. J’aime que ce soit intense, même, parce que c’est la vie, la vraie, dans tous ses états.

Une fois n’est pas coutume, ici pour moi, le noir et blanc s’est imposé.
Il a enlevé le superflu, il a mis les gestes à nu.
Il a transformé la scène en quelque chose d’un peu plus intemporel, plus poétique, un peu plus intérieur.

Ça reste un dilemme pour moi, à chaque fois que je tente le noir et blanc.
Mais là… il n’y avait pas de doute.

Et puis il y avait la musique


Pendant mes marches ou mes runs sur cette promenade, cette chanson revenait souvent. C'etait ma playlist du moment.
Elle a marqué cette période, cette ambiance, cette photo, ce mélange d’élan et de flottement.
Et aujourd’hui encore, quand je regarde cette photo, j’entends les premières notes dans ma tête.
Comme si elle appartenait au cliché.

📷 Un fragment de vie à emporter ?

👉 Découvrir et acheter ce tirage
→ Existe en version “Prête à encadrer” dès 70 €
→ Ou en édition encadrée, numérotée, prête à être accrochée